A propos
Présentation
« Comment accueillir l'autre s'il n'arrive que pour rester en dehors d'un corps opaque étanche ? Il faut non seulement l'ouverture volontaire et éthique, mais aussi que ce qui vient du dehors puisse bouleverser le dedans dans la surprise de son avènement. »
Safaa Fathy.
Manoeuvre cargo : se frayer un dessin, dans la recherche d’un transit entre des pratiques, y proposer des itinéraires.
Communs
Cargo_ pourrait se présenter comme un espace de réflexion et de recherche plastique qui, par le biais de la rencontre, s’est acheminé et construit en collectif depuis 2013. Il pourrait se concevoir comme la confluence des désirs de faire, d’agir ensemble, en une construction kaléidoscopique qui s’est précisée au fil du temps et des expériences menées, mais qui s’inscrit avant tout dans le mouvement de ses reformulations.Des écarts aux communs
Le travail de Cargo_ s’est entamé par un partage de questionnements rencontrés par un groupe de plasticiens. Par cette mise en commun ont émergé des écarts et des rapports qui se sont posés eux-mêmes comme un tiers espace d’inter-actions “plastiques”, au sens d’interrogations actives, à la fois artistiques, théoriques et politiques.
Des questions — telles que « comment je compose avec l’autre, à partir de l’autre, ou avec la place que je laisse à l’autre? » — issues d’abord de pratiques singulières, ont amené la nécessité d’être altérées, déplacées par leur mise en œuvre dans d’autres territoires.
Aussi, le dialogue avec d’autres pratiques (littéraire, philosophique, musicale, politique, psychanalytique, anthropologique, etc.) et d’autres lieux s’est vite imposé comme terreau du processus créatif, en tant que mouvement qui engage l’altérité, le voyage, la traversée. C’est cet ouvert et les rencontres qui y ont lieu qui donnent le rythme de Cargo_ , qui composent ses déplacements tant dans la recherche commune que les pratiques individuelles, demandant une transformation continue du travail lui-même, et donnant lieu à un espace critique. Démonté, remonté, il se fabrique au fil des pour( )quoi, et des comment, et c’est ainsi qu’il est toujours tendu vers sa redéfinition, selon les différents acteurs qui s’y racontent.
Mise en oeuvre
Cargo_ met au travail ses acteurs (par ordre alphabétique) : Ârash Aminian Tabrizi (philosophe et littérateur), Eva Nothomb (plasticienne, animatrice), Julie Seydoux (plasticienne et entrepreneur social), Nina Maller (plasticienne, animatrice), Léa Falguère (plasticienne, animatrice), Salomé Piatyszek (plasticienne) par une tentative de dialogue autour des questionnements rencontrés par chacun dans leur recherche artistique. Cette tentative est un processus qui prend corps et dynamique en corrélation avec l’espace que la pratique engendre continuellement. L’espace de création, en interaction et en sollicitation d’une ouverture avec d’autres acteurs se crée donc en collectif en même temps qu’il crée le collectif.
Notre démarche nous a donc engagés dans différents projets artistiques, socio-artistiques et socio-culturels depuis 2014. Un “book-lieu” relatant ce parcours est à votre disposition très bientôt. Il s’agit du récit en images et étapes textuelles par lesquelles Cargo_ s’est (et se) construit.
Concrètement, différents sujets sont travaillés en atelier avec un public large, qui tournent autour de l’habiter (“habiter poétiquement le monde”), du récit de vie (“se raconter”), du déplacement (“trajectoires” ou “identités en trajectoires”), de la citoyenneté (“Odyssée des libertés”).
Nous pensons que la création plastique est de commun accord avec la modulation de la vision et de la pensée et donc que par ce biais d’autres champs de savoir sont approchés. Et dès lors il y a par ce biais un engagement sociale, voire sociétal. Il nous semble qu’un travail autour de questionnements plastiques peut permettre d’aller au-delà de la fixité de certains concepts, de certains dogmes ou principes, tels que l’identité, l’origine, l’habitat ou le partage. En abordant ceux-ci en termes d’épaisseur, de composition, d’agencement, de déplacements et d’écarts, la permutation du regard est possible. En cela la créativité est presque une métaphore du quotidien, permettant de comprendre la réalité au départ de sa mesure propre, de s’impliquer et d’expliquer le cas échéant son rapport au monde avec plus de complexité.
Aussi, nous portons une attention particulière à l’extension et à l’ouverture des étapes créatives de nos ateliers vers l’engagement d’un rapport au monde qui soit opératoire. L’un des enjeux étant, par le biais d’opérations plastiques et d’un travail du support papier, que les participants prennent la mesure d’un “habiter” qui ne soit pas la seule superposition à un lieu d’habitat préalable, mais qui soit un “habiter” en acte - un lieu formé par l’avoir-lieu modulable des relations qui s’y tissent et des actes qui s’y opèrent.
Cargo_ s’essaie à promouvoir le mouvement, tente de proposer des dynamiques de passages et des traversées réflexives, pour la transformation des situations.
Techniques artistiques
Toutes techniques picturales et opérations plastiques qui touchent au dessin, à la peinture, au support. Qui ramènent à des questions plus larges, qui questionnent les gestes, des champs de savoir autres tels que la littérature, l’histoire, la philosophie.
Exemple de médiums utilisés: peinture (aquarelle, huile, acrylique, pigments), crayon, fusain, pastels secs, gras, collage, textiles, plâtre, argile, sérigraphie, gravure, multimédia, etc...
Communs
Cargo_ pourrait se présenter comme un espace de réflexion et de recherche plastique qui, par le biais de la rencontre, s’est acheminé et construit en collectif depuis 2013. Il pourrait se concevoir comme la confluence des désirs de faire, d’agir ensemble, en une construction kaléidoscopique qui s’est précisée au fil du temps et des expériences menées, mais qui s’inscrit avant tout dans le mouvement de ses reformulations.Des écarts aux communs
Le travail de Cargo_ s’est entamé par un partage de questionnements rencontrés par un groupe de plasticiens. Par cette mise en commun ont émergé des écarts et des rapports qui se sont posés eux-mêmes comme un tiers espace d’inter-actions “plastiques”, au sens d’interrogations actives, à la fois artistiques, théoriques et politiques.
Des questions — telles que « comment je compose avec l’autre, à partir de l’autre, ou avec la place que je laisse à l’autre? » — issues d’abord de pratiques singulières, ont amené la nécessité d’être altérées, déplacées par leur mise en œuvre dans d’autres territoires.
Aussi, le dialogue avec d’autres pratiques (littéraire, philosophique, musicale, politique, psychanalytique, anthropologique, etc.) et d’autres lieux s’est vite imposé comme terreau du processus créatif, en tant que mouvement qui engage l’altérité, le voyage, la traversée. C’est cet ouvert et les rencontres qui y ont lieu qui donnent le rythme de Cargo_ , qui composent ses déplacements tant dans la recherche commune que les pratiques individuelles, demandant une transformation continue du travail lui-même, et donnant lieu à un espace critique. Démonté, remonté, il se fabrique au fil des pour( )quoi, et des comment, et c’est ainsi qu’il est toujours tendu vers sa redéfinition, selon les différents acteurs qui s’y racontent.
Mise en oeuvre
Cargo_ met au travail ses acteurs (par ordre alphabétique) : Ârash Aminian Tabrizi (philosophe et littérateur), Eva Nothomb (plasticienne, animatrice), Julie Seydoux (plasticienne et entrepreneur social), Nina Maller (plasticienne, animatrice), Léa Falguère (plasticienne, animatrice), Salomé Piatyszek (plasticienne) par une tentative de dialogue autour des questionnements rencontrés par chacun dans leur recherche artistique. Cette tentative est un processus qui prend corps et dynamique en corrélation avec l’espace que la pratique engendre continuellement. L’espace de création, en interaction et en sollicitation d’une ouverture avec d’autres acteurs se crée donc en collectif en même temps qu’il crée le collectif.
Notre démarche nous a donc engagés dans différents projets artistiques, socio-artistiques et socio-culturels depuis 2014. Un “book-lieu” relatant ce parcours est à votre disposition très bientôt. Il s’agit du récit en images et étapes textuelles par lesquelles Cargo_ s’est (et se) construit.
Concrètement, différents sujets sont travaillés en atelier avec un public large, qui tournent autour de l’habiter (“habiter poétiquement le monde”), du récit de vie (“se raconter”), du déplacement (“trajectoires” ou “identités en trajectoires”), de la citoyenneté (“Odyssée des libertés”).
Nous pensons que la création plastique est de commun accord avec la modulation de la vision et de la pensée et donc que par ce biais d’autres champs de savoir sont approchés. Et dès lors il y a par ce biais un engagement sociale, voire sociétal. Il nous semble qu’un travail autour de questionnements plastiques peut permettre d’aller au-delà de la fixité de certains concepts, de certains dogmes ou principes, tels que l’identité, l’origine, l’habitat ou le partage. En abordant ceux-ci en termes d’épaisseur, de composition, d’agencement, de déplacements et d’écarts, la permutation du regard est possible. En cela la créativité est presque une métaphore du quotidien, permettant de comprendre la réalité au départ de sa mesure propre, de s’impliquer et d’expliquer le cas échéant son rapport au monde avec plus de complexité.
Aussi, nous portons une attention particulière à l’extension et à l’ouverture des étapes créatives de nos ateliers vers l’engagement d’un rapport au monde qui soit opératoire. L’un des enjeux étant, par le biais d’opérations plastiques et d’un travail du support papier, que les participants prennent la mesure d’un “habiter” qui ne soit pas la seule superposition à un lieu d’habitat préalable, mais qui soit un “habiter” en acte - un lieu formé par l’avoir-lieu modulable des relations qui s’y tissent et des actes qui s’y opèrent.
Cargo_ s’essaie à promouvoir le mouvement, tente de proposer des dynamiques de passages et des traversées réflexives, pour la transformation des situations.
Techniques artistiques
Toutes techniques picturales et opérations plastiques qui touchent au dessin, à la peinture, au support. Qui ramènent à des questions plus larges, qui questionnent les gestes, des champs de savoir autres tels que la littérature, l’histoire, la philosophie.
Exemple de médiums utilisés: peinture (aquarelle, huile, acrylique, pigments), crayon, fusain, pastels secs, gras, collage, textiles, plâtre, argile, sérigraphie, gravure, multimédia, etc...